
Valorisation
agronomique

Recherche
scientifique
Le pic de phosphate arrive à grand pas et la valorisation de nos urines va rapidement devenir inévitable. Ecosec compte s’investir dans la recherche appliquée sur la valorisation des urines
Valorisation agronomique
Les nutriments et la matière organique issus de nos rejets sont une source de pollution pour les milieux aquatiques. Ils sont en revanche très bénéfiques pour les sols et les plantes lorsqu’ils sont valorisés hygiéniquement.
Urine

ECOSEC propose une valorisation locale des urines produites lors de la mise en place de ses cabines dotées d’un système de séparation.La valorisation directe par irrigation goutte à goutte enterré offre aux plantes l’engrais dont elles ont besoin tout en écartant tout risque sanitaire.
Grâce au système développé par Ecosec, aucun rejet liquide n’est susceptible de polluer les eaux souterraines. Cette installation permet une valorisation locale conforme à la réglementation française et validée par une analyse juridique.
Lorsque qu’une valorisation in-situ n’est pas faisable ou que des quantités importantes d’urine sont récupérées, Ecosec propose une valorisation de l’urine par précipitation de la struvite. Cette technique permet de récupérer les nutriments présents dans les urines au sein d’une poudre légère, inodore, facilement stockable et transportable : la struvite. Elle permet notamment la récupération du phosphore, ressource non renouvelable dont le pic de production est annoncé dès 2030.
Cette poudre peut ensuite être distribuée aux utilisateurs des toilettes dans des sachets UriBoost « Quand votre urine devient engrais ! » pour qu’ils puissent fertiliser leur jardin.

De nombreuses études ont prouvé l’intérêt de la séparation et de la valorisation agronomique de l’urine. ECOSEC vous propose une sélection des publications les plus pertinentes sur le sujet :

L’Urine, de l’Or Liquide au Jardin

Conseils Pratiques pour une Utilisation de l’Urine en Production Agricole

Directives OMS pour l’Utilisation sans risque des Eaux Usées, des Excreta et des Eaux Ménagères, vol. IV.
A ce jour le seul texte réglementaire reconnu mondialement encadrant la collecte sélective et la valorisation agronomique des urines.
Matières fécales
Elles aussi riches en matières organiques, les matières fécales peuvent être valorisées en un amendement de qualité.
ECOSEC travaille sur différents procédés de traitement des matières fécales issues de ses cabines : production de biogaz par méthanisation, production de charbon par pyrolyse…
Le traitement des matières s’effectue par traitement biologique : le compostage et le lombricompostage. Le compostage des résidus de nos cabines est réalisé en suivant les préconisations au sein du livret réalisé par le Réseau de l’Assainissement Ecologique (RAE) et l’Ademe.
Notre module de lombricompostage a lui été développé avec Vers la Terre, coopérative héraultaise experte en solutions de traitements par lombricompostage.

Economie circulaire
Les solutions et services développés par ECOSEC s’inscrivent dans une logique d’économie circulaire. Nos centres urbains sont des gisements gigantesques de matières organiques. ECOSEC entend refermer le cycle naturel de ces déchets pour une valorisation au sein de l’agriculture urbaine et périurbaine.

Recherche scientifique

Vidéo Valurine & Deconnect
Déconnecter l’habitat collectif du tout à l’égout est aujourd’hui possible et faisable avec le projet Deconnect !
La valorisation de tout les flux issues de nos besoins sanitaires est aujourd’hui à portée de main.
Le projet Valurine explore tout les impacts possibles de l’utilisation des urines dans l’agriculture en plein champ pour la première fois en France !
Vidéo Valurine & Deconnect
Ecosec fort des résultats en laboratoire, a décidé de pousser les expérimentations plus loin en testant l’urine et ses dérivés (struvite, Aurin) sur une parcelle expérimentale de vignes. Ce projet nommé Valurine se déroule sur deux saisons distinctes (2018 et 2019), afin d’évaluer plus précisément l’impact d’une telle fertilisation sur le milieu (sol, plantes et nappes phréatiques) au cours du temps.
Les premiers tests sur la parcelle ont été menés à bien par Ecosec avec l’aide de ses partenaires sur le projet Valurine (l’IRSTEA,l’IEM, Domaine de la Jasse et l’Agence de l’Eau RMC). L’interprétation finale des résultats est prévue en fin d’année 2019.